Risque sanitaire élevé à Dioscon

26-04-24 07:36:10
Risque sanitaire élevé à Dioscon

La mairie de Rouen a lancé ce week-end une alerte sanitaire d'importance. En effet, depuis quelques semaines, des traces de sperme maculent les murs et les urinoirs des toilettes du stade Robert Diochon après les matchs de l'équipe du FCR.
La DDTM et les services sanitaires se sont emparés de l'affaire et craignent en effet une pandémie, liée à une contamination probable par simple toucher, voire inhalation.
Joachim Levers, responsable des services sanitaires de Seine Maritime, confirme en effet que l'analyse ADN des traces prouve que le sperme est bien rouennais. Selon ses dires : "on ne peut en effet pas se tromper. L'ADN est un mélange d'ADN de chèvre et de mouton." Et d'ajouter : "les pauvres rouennais, déjà coincés entre le pays de Caux et le pays de Bray, et en manque de sang neuf, n'avaient pas besoin de ça en plus."
Le CHU Charles Nicolle confirme : "nous traitons déjà de nombreux cas de crétinisme. nous craignons désormais en plus de devoir en plus accueillir des enfants atteints de difformités, telles que microcéphalie, ou pire deux pieds gauches..."
Côté supporters, pas d'inquiétude. Pour preuve, Roger : "nous on s'en fout tant qu'on a de la binouze à la buvette, c'est la fête". Et quand on évoque avec lui le problème du sperme dans les toilettes : "on s'en fout. Une bonne branlette ça a jamais tué un rouennnais. Si on se branle pas aujourd'hui qu'on est premier en N3 on le fera quand ?"
Pas sûr que tous les supporters soient du même avis. La preuve avec Norbert, qui nous lance avec un clin d'oeil : "vous savez moi j'ai fait partie des figurants recrutés pour jouer dans le film à mort l'arbitre à l'époque. Ils m'avaient dit vous êtes couleur locale, vous allez jouer pour nous. Je n'ai jamais compris ce qu'ils voulaient dire..." Et ceci dit Norbert referme sa braguette et s'essuie les doigts. "Dans les toilettes ça se fait pas !" conclue t'il...
En attendant, le problème reste entier. Et la mairie envisage de réunir une cellule psychologique pour prendre en charge tous ces branleurs le jour où ils vont se réveiller et se rendre compte que depuis toutes ces années durant lesquelles ils ont dépensé leurs allocations à la buvette de Diochon, leurs femmes s'envoyaient en l'air avec les supporters adverses...