Harcelement de rue :

29-03-24 11:48:42
Harcelement de rue :

C'est la phrase qu'un porte-parole de l'association CLH a cité lors de la Semaine internationale contre le harcèlement de rue. Ils dénoncent des gestes déplacés que vivent certaines personnes durant leur quotidien et offre un soutien psychologique gratuit.

M. Staufer cite que des mesures vont être pris pour proposer une nouvelle réglementation dans le code pénal afin de dissuader de probables délinquants de passer à l'acte, et d'informer aux mieux les démarches à prendre en cas d'altercation avec un harceleur.

Voici quelques témoignages de ces personnes victime d'harcèlement :
David D., 23 ans, Paris, ingénieure

« A Paris, c'est quotidien quand on est un homme. Dans le métro, avec ces miss qui te fixent dans les yeux comme si tu étais un bout de gras ; dans le RER, quand vous dites à une jeune femme derrière vous “Madame, arrêtez de regarder mon pantalon” et qu'elle vous répond "Vous êtes un psychotique Monsieur", et elle s'en va en me mettant une baffe alors qu'elle a même osé prendre des clichés de mon engin. Ces jeunes filles qui vous provoquent et crient au viol lorsque vous répondez à leur technique de drague. Nous sommes des victimes, mais les autorités ne comprennent pas cela. »

Maxime K., 23 ans, Ex-Maçon en détention provisoire

« Au début, je criais que j'étais un homme bien et que je cherchais juste à rentrer chez moi après mon travail mais ces insultes à mon égard ont commencé à peser sur mon moral. Puis au bout de trois ans, j'ai remarqué que mon comportement avait changé : si je devais traverser ou être proche de certains quartiers, j'évitais de croiser des femmes, je prenais le taxi ou j'étais accompagné. Il m'est arrivé de me faire agresser par 4 jeune filles, et je n'ai pas su contrôler mon érection lors du viol, 15 ans de réclusion. Une peur du monde et des femmes en général s'est installée, mais je peux enfin vivre en paix sous les barreaux. »

Julien K., 31 ans, Fin d'études

« Maintenant que j'ai fini mes études, j'ai décidé de voyager en Espagne pour fêter mais hélas, le harcèlement de rue est toujours aussi présent mais moindre qu'à paris. Malgré le fait que je me cache en m'habillant très féminisé pour éviter le regard des autres filles, elles peuvent très facilement distinguer un petit relief en direction de ma mini-jupe, et il m'arrive que je me fasse détecter très rapidement. En particulier à la plage. »