Il fallait le préparer, le ménager. Jacques Chirac a perdu, en avril dernier, celle qu’il a toujours chérie. Laurence était son trésor fragile et précieux pour lequel il s’est battu toute sa vie. Depuis les quinze ans de sa fille, il a toujours repoussé le moment où elle partirait. Au printemps dernier, il perdait une partie de lui au moment où il était le plus affaibli.
“Sa maladie est un peu comme une vague qui monte. Il y a parfois un calme plat mais elle ne recule jamais.”