LA CHAPELLE RADIOPHONIQUE

20-04-24 02:57:45
LA CHAPELLE RADIOPHONIQUE

Franchement, je n’en croyais pas mes oreilles. Une radio privé comme le fm93 qui diffuse connerie pareille, ça m’a coupé le sifflet.
Les chroniques de Michel Hébert alimentent les discussions saines? Hein? Mais jusqu’où ira-t-on dans le dénigrement des employés public et para-public?
On aurait pu comprendre l’errance d’un surnuméraire du dimanche ou d'un co-animateur du matin. Mais la réputation de l’auteur de la chronique, Michel Hébert, un reporter d’expérience, indique autre chose.
Il n’y a rien d’anodin dans ce texte assassin. Hébert veut en finir avec les fonctionnaires, mais pour faire plaisir à qui? Peut-il user de tous les moyens?
Résumons : Michel Hébert, chroniqueur dans l'émission du Retour de Gilles au FM 93, pond une analyse de convention collective à partir de ce qu'il a trouvé sur le site du ministère du travail.
Utilisant Corail (le système de recherche de document en ligne du ministère) comme un amateur, il tombe sur trois conventions collectives différente et une centaine de lettres d'entente.
Primo : Était-il si difficile de lire les titres des dites conventions? Une dit: Le Syndicat du personnel de bureau, technique et professionnel du RTC! Ça ne ressemble pas à Chauffeurs d'autobus urbain.
L'autre dit: Syndicat des salariés(ées) d'entretien du RTC, Non plus...
La troisième: Syndicat des inspecteurs et des répartiteurs du Réseau de transport de la Capitale. Pas encore ça...
Notre chroniqueur vedette qui, semble-t'il à d'autre chose à faire que chercher la VRAI convention des chauffeurs décident donc d'analyser ces trois-là et de faire sa chronique comme si il avait lu la réel convention.
Induire les auditeurs voire la population de la ville de Québec dans l'erreur pour ostraciser des travailleurs, c'est d'une totale hypocrisie.
Venant d’un membre de la FPJQ, c’est franchement irresponsable, surtout par les temps qui courent.
L’intolérance peut faire des victimes dans tous les camps et espérons que les autorités radiophoniques prendront la chose au sérieux. Le FM 93 n’est tout de même pas sans gouvernail!
Secondo : le contenu des conventions trouvé sur Corail a quelque chose de compliqué à analyser pour une personne qui ne cherche que les gros titres et les sensations. On appelle ça du langage technique et/ou du texte juridique.
Mais M. Hébert n'a pas choisit les points à publicisé au hasard, vous allez voir, il y a des influences qui se pointent le nez...
***
D’emblée, M. Hébert dit informé «les gens en général de comment les choses se font dans l'administration municipale»... Il dit que les gens ne serait pas content s'il savaient. On note le simplisme et l’aveu naïf d’un objectif précis...
Le chroniquer ajoute, dans un premier pharisaïsme, que «la partie syndicale va sur la place publique, brasse, dénonce, manifeste, cri, proteste». Alors que le président du syndicat chauffeurs ne cesse de répéter qu'il ne négociera pas sur la place publique!
M. Hébert, guidée par sa haine syndicale, a analysé trois conventions collective qui ne sont, je le répète, PAS celle des chauffeurs. Pourquoi ne pas faire son travail comme il le faut et lire la bonne en particulier, plutôt que d'autres qui n'ont pas de rapport ? Parce qu’elles étaient les plus facile à trouver et dénoncer ?
Mais surtout parce qu’elles collaient parfaitement aux reproches qu’adresse la droite sensationnaliste à ceux qui ne gobent pas les arguments de l’unionisme militant. Les reproches adressés aussi à ceux qui se syndicalisent...
Tout ce qui est contraire à la droite médiatique est utile à l’argumentaire de la détestation en vogue à la radio de Québec.
***
Dans sa chronique M. Hébert parle de la loi 24 mais n'explique jamais que cette loi révoque le droit de négocier et le droit de grève qui sont garanti par la constitution Canadienne!
En mars 2017, le même Michel Hébert publiait «La chapelle des hypocrites». Et c’est lui qui a défendu Richard Martineau contre la recherche de Mélanie Beauregard et le texte de Luc Chartrand. Une sorte de suite logique. Mais aussi une sorte d’obsession anti-gauche...
M. Martineau le remercie d’ailleurs pour son soutien indéfectible : «Son soutient a largement contribué à ma rentré à la radio de Québec» (citation arbitraire). Ainsi se déploient les influences et les idées...
D’origine beauportoise, Michel Hébert a un drôle de parcours. D’abord chroniqueur parlementaire au Journal de Québec, il a abouti sur un blogue décousu sur Canoë où il déverse ses opinions diverses. Il s’est métamorphosé en expert des relations de travail pour cette chronique.
Hébert dit avoir lu la convention alors qu'il ne la pas trouvé sur Corail et SURTOUT ne la même pas trouvé compliquer!!!!
C’est des auditeurs trompés qui se sont fier à lui pour comprendre les négociations de 2016-2017 au RTC.
Hébert a la plume facile, on le lit souvent dans le Journal de Québec, on l’a vu à TVA Nouvelles et on l'entend à la radio. Il dénonce le socialisme et le syndicalisme sans gêne aucune.
La déjection radiophonique de Michel Hébert doit être dénoncé comme étant fallacieuse et tendancieuse. Certains auditeurs de droite auront sûrement été comblés mais il n'auront sans doute rien appris de vrai...
J’imagine sans mal la consternation de mes collègues chauffeurs en entendant tous ça à la radio. Vraiment, ça donne la nausée.
Voir l'article de base pour cette parodie à :
http://www.journaldemontreal.com/2017/03/05/la-chapelle-des-hypocrites