"En fait, ils sont sympa quand ils se taisent..."

"On n’aurait jamais cru ça possible" nous a déclaré Keizer, jeune guerrier drenan. "J’étais posey à une table dans une bonne aubeeerge et ils ont commencé à houspillé les clients".

C’est ainsi que celui-ci proposa de monter un groupe, nous raconte-t-il, pour "botter des culs, les leurs en l’occurrence". "Bon ok, on avait picolé" nous avouera-t-il plus tard. "Tu peux pas test, ils ont pas le swag" avait surenchéri Jean Swag premier, grand pape du Swag et forgeron de l’équipée.

"Nul, mauvais, ces types sont à chier" allait devenir le crédo et le leitmotiv de cette horde sauvage.

Mais ce n’était que le commencement pour cette fine équipe qui continue de lutter contre ces nuisibles vociférateurs. "Ce n’est qu’un début, continuons le combat" insiste Brinn, second leader de cette horde sauvage, alors que Martial passe en sautillant derrière lui au son du joyeux flutiau qu’il pratique et que Sonene entonne une mélopée.

"En fait, c’est juste qu’ils n’avaient rien Nadir" concluera Guile, tapi dans l’ombre, alors que Grégoire, mercenaire de la bande, appose un délicat facepalm sur son visage d’albâtre.

… Car, au final, ils s’agissait bien de nadirs, simplement de nadirs, et cette bande de loustics n’avait rien d’autre à faire que de convier nos collaborateurs journalistes pour faire un jeu de mots pourri et s’en aller fièrement avec un sourire narquois.

(propos recueillis par nos confrères de Lhibernation, L’immonde et Jeune&Vestale à Dros delnoc’h, avant le siège)

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