Un jeune hacker français traqué par les services secrets Francais

27-04-24 04:29:23
Un jeune hacker français traqué par les services secrets Francais

Le jeune pirate informatique qui avait piraté des espaces de la CNIL en septembre 2018 sous le pseudonyme de "n0obs3c" suspecté pour le piratage du Crédit Municipal de Boulogne-sur-Mer piraté dans la nuit du 16 avril. Derrière l’acte malveillant, le déclenchement de plusieurs actions plus dangereuses encore.

Le piratage du site Internet du Crédit Municipal de Boulogne-sur-Mer est-il à prendre à la légère ? Dans la nuit du dimanche 16 avril un pirate informatique Francais , s’est invité dans le site Internet de cette institution financière connue sous les noms de Mont-de-piété ou encore « Ma tante ».
Le malveillant a installé une page baptisée hh.php dans l’espace public du serveur.

Bilan, les internautes pouvaient accéder à cette page ayant des apparences de troll, de blagounette. Le pirate a affiché, durant plus de 24 heures, les salutations d’usage à ses « amis » numériques, un petit dessin de sa propre personne en train de câliner, à la manière « Jacquie et Michel » ce qui semble ressembler à l’administrateur du site. Le tout, en musique.

Deface : la partie visible de l’iceberg !

Sauf que si le pirate a pu installer sa petite page en php, il a aussi pu installer une backdoor, une porte cachée. Comme il a pu le constater sur le site Internet du pirate, ce dernier produit des outils dédiés aux injections SQL. Un adepte des portes cachées qui lui permettent de prendre la main sur le serveur web, à son contenu public et non public, comme une base de données par exemple.

A noter que la page cachée par le malveillant diffusait aussi un code qui lançait le téléchargement de logiciels malveillants camouflaient derrière une fausse mise à jour pour Java, de Flash ou encore pour une barre de recherche plus proche de l’adware que de l’outil indispensable à l’hygiène numérique des internautes. Facile à retrouver le pirate ? Il utilise la régie publicitaire ADF.LY dans ses piratages de site. Son compte affilié ADF est dans le code source de ses pages. Chaque fois qu’un internaute clique sur les liens proposés par le pirate, ce dernier touche de l’argent. Il n’y a pas de petit profit !